Hommage à Dominique
Hommage à Dominique Cartron-Launay
Dominique Cartron-Launay est décédée le 9 novembre 2024. Parmi les fondatrices de Soleil Afelt, elle fut l’une des chevilles ouvrières de notre association qu’elle a présidée pendant 14 ans. Voici l’hommage qui lui a été rendu lors de ses funérailles.
« Dominique, tu laisses un grand vide. Tes yeux malicieux, ton sourire complice, ta voix douce nous manquent.
À l’image du Soleil, notre emblème depuis une trentaine d’années, tu as fait rayonner notre association comme nul autre. Ici à Doué, avec l’atelier que tu as inspiré et animé, à Angers, autour de l’hôpital et de la maison du Figuier. Jusqu’au Togo où Soleil Afelt a su trouver une place active dans la coopération entre les hôpitaux d’Angers et de Lomé.
Depuis que j’essaie de mettre mes pas dans les tiens, je me rends compte des bottes de sept lieues que tu as inlassablement chaussées avant, pendant et après TA présidence pour venir en aide, redonner le sourire aux enfants atteints de cancers, à leurs parents et à leurs proches.
Sous ton autorité bienveillante, au sens noble du terme, Soleil Afelt a grandi, a démultiplié ses actions à l’écoute des malades et des soignants, des bénévoles et des chercheurs, de tous ceux qui contribuent à améliorer le quotidien et la santé des enfants hospitalisés.
Femme de conviction, tu ne t’en laissais pas compter. Celles et ceux qui t’ont côtoyée au sein de notre association n’ont pas de mot assez fort pour évoquer ta personnalité, ton énergie bouillonnante. Les qualificatifs ne manquent pas : audacieuse, entreprenante, généreuse, tolérante, franche, respectueuse, persévérante, combattante. Tu savais écouter, réconforter, être disponible.
Tu aurais certainement peu goûté à ce portrait sans concession, sans nuance. Ta modestie dut-elle en souffrir, toutes ces appréciations sont unanimement partagées par les membres de Soleil Afelt que tu as guidés et accompagnés jusqu’à peu.
Dominique, comme l’a écrit Michel, tu as enrichi la bibliothèque de nos mémoires, tu as enluminé nos vies. Difficile de te dire adieu. Nous ne voulons pas nous « résoudre aux adieux » comme le chantait Francoise Hardy.
Michel, sache que tu peux compter sur notre soutien indéfectible, aujourd’hui et demain. Je tiens aussi à m’adresser à vos enfants et petits-enfants, aux soeur et frère de Dominique, sachez que le mot famille que nous portons en étendard dans notre raison sociale est plus qu’un ciment entre nous. C’est notre raison de vivre. »
Vincent Charbonnier
Président de Soleil Afelt